Deux ans après "The Dark Knight Rises", dernier épisode de sa trilogie culte sur Batman, Christopher Nolan sort cet automne l’un de ses films les plus attendus.
Avec "Interstellar", le cinéaste britannique livre une odyssée SF aussi grandiose qu’émouvante. Dans un futur proche, alors que l’humanité est menacée par une crise écologique sans précédent, Cooper (Matthew McConaughey), producteur de maïs, élève son fils et sa fille au côté du père de sa défunte épouse.
Un jour, cet ancien pilote de navettes se retrouve au sein même d’un des laboratoires de la Nasa. Le professeur Brand lui propose de collaborer à une mission secrète : faire équipe avec des scientifiques pour partir aux confins de l’espace, grâce à des failles spatio-temporelles et trouver des planètes susceptibles d’accueillir la race humaine.
L’humain avant tout
Porté par un casting époustouflant au premier rang duquel on trouve Matthew McConaughey, dont la carrière explose littéralement depuis quelques années – en atteste son Oscar pour "Dallas Buyers Club" l’année dernière –, ce blockbuster aux effets spéciaux grandioses n’en oublie pas pour autant d’être réaliste et d’évoquer les grands sujets écologiques de notre époque.
Philosophique aussi, "Interstellar" s’interroge sur la place et le rôle de l’homme dans l’Univers, qui le rapproche sans difficulté d’une oeuvre culte comme "2001, L’Odyssée de l’espace". Quitte parfois à perdre l’attention du spectateur, le film est un peu bavard mais le grand spectacle a tôt fait de le rattraper au vol et de lui en mettre plein la vue.
Les fans d’"Inception" retrouveront en outre les effets de mise en abyme chers à l’enfant chéri d’Hollywood.
La bande-annonce de "Interstellar" :
"Interstellar", de Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Jessica Chastain.