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Quand les journalistes partent en pèlerinage

Le rendez-vous est fixé à 09H00 à Notre-Dame de Paris [CC / Jeanne Menjoulet & Cie ]

Pour la septième année consécutive, le monde des médias est appelé à partir en... pélerinage samedi 17 mai à Paris. Prière, marche, offices et conférence sont au menu de cette conférence de presse pas comme les autres.

 

Rencontre avec Aymeric Pourbaix, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Famille Chrétienne, l'un des co-organisateurs de cet événément très... médiatique.

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Quel est l'objectif de ce pélerinage du monde des médias ?

L'objectif est de rassembler des journalistes présents au sein des rédactions de médias, profanes et religieux, qui se sentent parfois isolés notamment du fait de leur foi. C'est une occasion de fortifier leur engagement et de créer des liens avec d'autres qui vivent la même situation.

 

Qui peut venir ?

Tout le monde ! D'ailleurs, le pèlerinage s'adresse aussi de manière plus générale au monde des médias, c'est-à-dire de tous ceux qui sont concernés par la communication au sens large : les éditeurs, les communicants, etc. Dans leur message annuel, les papes parlent de "communications sociales". C'est à dire de tous ceux qui travaillent de près ou de loin à ces instruments de la vie sociale que sont les médias.

 

Mêler les convictions religieuses et l'activité professionnel : n'est-ce pas un mélange des genres ?

Je dirai plutôt mettre du carburant dans le moteur ! Il n'y a d'ailleurs qu'en France que se pose cette question. Ailleurs, on distingue les genres, on ne les sépare pas. Plus profondément, la foi, pour rester vivante, a besoin de s'exprimer aussi dans tous les domaines de la vie, y compris l'activité professionnelle. C'est vrai pour tous les métiers, de la banque au boulanger.

 

Qu'est ce que la foi peut changer dans la manière de travailler d'un journaliste ?

Ca change tout ! Ca donne un sens beaucoup plus profond à ce qui pourrait n'être qu'une technique d'écriture ou de reportage. On dit beaucoup que notre société est en panne de sens. Et bien le journaliste chrétien, parce qu'il a un rapport très étroit avec la vérité, est porteur de sens. Pour les non-croyants, c'est aussi un gage de sérieux...

 

Le Pape François a t-il donné des orientations aux journalistes dans sa pastorale ?

Dès son élection, dans une conférence de presse improvisée, il a indiqué que les journalistes qu'ils devaient rechercher avant tout le "beau, le bon et le vrai". Nous en avons fait le thème de ce 7e pèlerinage. C'est vrai qu'on reproche souvent aux journalistes d'être porteur de mauvaises nouvelles. Mais cela n'est qu'une partie de la réalité : il faut savoir regarder sa face lumineuse... 

 

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Retrouvez tous les Saints du jour, par Defendente Genolini

 

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