En ce 18 décembre, les Américains fêtent la journée du pull moche de Noël où chacun est invité à revêtir son sweat-shirt hivernal le plus kitsch. Mais d’où vient cette tradition ?
Ces vêtements, traditionnellement tricotés main par un membre de la famille puis offerts à Noël, seraient originellement apparus au début du XXe siècle mais auraient véritablement connu l’essor au milieu des années 1980 en devenant un objet produit en masse. Après une traversée du désert durant les années 1990, les pulls arborant fièrement rennes, sapins, ou encore bonhommes de neige, prennent définitivement leur envol grâce à deux étudiants de Vancouver.
En 2001, Chris Boyd et Jordan Birch organisent en effet une fête du pull moche de Noël, la «Ugly Chrismas Sweater Party» dans une salle de spectacle de la cité canadienne. L’événement connaît un véritable engouement et inspire d’autres personnes qui lancent à leur tour leur propre soirée. Un concept qui s’exporte au-delà du l’univers estudiantin en trouvant notamment sa place dans le monde de l’entreprise.
Entre nostalgie et joie de vivre
Mais comment expliquer un tel succès ? Pour Brian Howard, co-auteur d’un livre sur le phénomène, cela se résume en plusieurs points. Le premier est qu’il est difficile de passer une mauvaise journée lorsqu’on enfile un tel vêtement qui symbolise autant les fêtes de fin d'année. Ensuite, ce genre de pull a quelque chose d’infiniment nostalgique puisqu’il renvoie à l’enfance. Enfin, chercher le sweat-shirt le plus hideux fait parler la créativité.
Il n’est pas impossible également que l’une des scènes marquantes de Bridget Jones (2001), où Mark Darcy – campé par Colin Firth – arbore un de ces chandails, ait contribué à l’ancrer dans la culture populaire.
Un phénomène qui nous permet aujourd’hui d’avoir des photos d'Arsène Wenger telles que celle-ci.
Merci Arsène ! J'ai eu mon cadeau de Noël avant l'heure #Wenger #Christmas #football pic.twitter.com/HxBio5Xe6b
— Comptoir de Ligue1 (@LecomptoirdeL1) 22 Décembre 2014