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NBA : On a assisté au match des Warriors face aux Knicks

Stephen Curry n'a pas brillé face aux New York Knicks.[ELSA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Les Golden State Warriors jouaient dimanche soir pour la seule fois de l’année au Madison Square Garden, l’antre des New York Knicks. Et Direct Matin était sur place pour assister à la démonstration des champions en titre.

Car jouer dans le stade le plus célèbre au monde – du moins en ce qui concerne le basketball – n’est jamais anodin. C’est sur ce parquet que Stephen Curry a réalisé sa meilleure marque en carrière avec 54 points face aux Knicks le 27 février 2013.

Dans un stade rempli à craquer, et avec quelques stars sur le bord du terrain venues voir le prodige des Warriors en «live» (Jerry Seinfeld, John McEnroe, Spike Lee, entre autres), la tension était palpable avant même l’entame du match.

Quelques minutes avant le coup d’envoi, Stephen Curry, entouré d’une horde de journalistes, réalisait son habituel échauffement à base de dribbles.

Et de tirs.

Pour les fans de New York, c’était aussi une nouvelle occasion de voir jouer Kristaps Porzingis, leur rookie venu de Lettonie, dont la popularité ne cesse de grandir. La preuve en est qu’il pointe à la 4e place des maillots les plus vendus en NBA cette saison. Stephen Curry pointant naturellement à la première.

Stephen Curry à côté de ses baskets

Mais le match ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Après une entame poussive de la part de deux équipes (les Warriors avaient jouer la veille face aux Sixers), et avec un Kristaps Porzingis obligé de passer le 1er quart temps sur le banc après deux fautes dès les premières minutes du match, les Knicks n’ont pas réussi capitaliser sur le non-match de Stephen Curry. Tirs manqués (5/17 aux tirs avec le public criant sa joie à chaque échec), pertes de balle, mauvaises passes, la star de Golden State ne s’est pas montré sous son meilleur jour dans cette rencontre. Contrairement à ses coéquipiers, Draymond Green et Klay Thompson.

Et c’est là toute la force des Warriors. Même quand leur meilleur joueur ne parvient pas à régler la mire, ces deux-là veillent au grain. Draymond Green, en plus d’une défense exemplaire sur Porzingis (il est à l’origine de ses deux premières fautes à l’entame du match) s’est payé le luxe de devenir le premier joueur depuis Wilt Chamberlain en 1967 à réaliser un triple-double - son 9e de la saison - sans manquer un seul tir (minimum de 5 tirs tentés) avec ses 20 points, 10 passes décisives et 10 rebonds. Tout ça avec un parfait 9/9 aux tirs dont 2/2 derrière la ligne des trois points selon NBA.com.  

Klay Thompson de son côté s'est montré intraitable tant en attaque (14/18 aux tirs dont 5/6 à trois points pour 34 points au total) qu’en défense. Arron Afflalo, son vis-à-vis, n’ayant marqué que 5 points avec un piteux 2/12 aux tirs. Carmelo Anthony aura été bien seul avec ses 24 points, dont seulement 7 inscrits en deuxième mi-temps.

Une ambiance bon enfant

Malgré la domination des Warriors, les fans des Knicks n’ont pas boudé leur plaisir. Réputés comme étant de fins connaisseurs de la balle orange, les réactions se font entendre à chaque bonne, ou mauvaise, action de leurs joueurs. Quand l’arbitrage s’emmêle les pinceaux, ils crient leur mécontentement avec une force qui a de quoi faire frémir les arbitres. Mais sans jamais se montrer agressif. Ils étaient toutefois nombreux à quitter le stade à quelques minutes de la fin de la rencontre alors que l’issue ne faisait plus aucun doute.

Après le match, qui s’est terminé par une victoire sans appel des Warriors (116-95), les joueurs de Golden State n’ont pas manqué de rappeler l’exigence de Steve Kerr à leur égard. Notamment après une première mi-temps difficile. «Il nous a dit que notre niveau de jeu était embarrassant et qu’il fallait que nous nous reprenions», a expliqué Klay Thompson après la rencontre. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait.

Avec un bilan de 44 victoires et 4 défaites seulement, les Warriors sont plus que jamais dans la course pour battre le record de victoires en saison des Chicago Bulls en 1996 (72 victoires, 10 défaites). Même si, pour le moment, les sceptiques restent nombreux.

 

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