416 baleine-pilotes, ou globicéphales, se sont échouées dans la nuit de jeudi à vendredi sur la plage de Farewell Split, dans la région de Golden Bay (Nouvelle-Zélande).
Près des trois quarts des animaux sont déjà morts a annoncé vendredi 10 février le service de protection de l’environnement. Il s’agit du troisième plus important échouage collectif de baleines recensé dans le pays.
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Des volontaires tentent toujours de secourir les cétacés survivants mais les chances de succès semblent minces. «Vu le nombre de baleines qui sont déjà mortes, on peut présumer que celles qui sont encore en vie sont en très mauvais état de santé», a déclaré à Radio New Zealand le directeur régional du service de la protection de l'environnement, Andrew Lamason. «On se prépare à des moments assez traumatisants», a-t-il ajouté.
La difficulté de ce sauvetage vient du nombre de baleines déjà échouées, comme l’explique un porte-parole du service de protection de l’environnement : «Les baleines mortes flottent ici et là et obstruent le chemin vers le large». Autre problème, une fois les baleines renflouées, elles reviennent souvent sur la plage, peut-être pour rejoindre leur groupe. Une chaîne humaine a donc été formée pour tenter de les empêcher de s’échouer à nouveau. «Espérons que la marée les emportera vers le large et qu'elles s'en iront», explique ainsi le porte-parole.
More than 400 whales stranded on #NewZealand beach at #farewellspit at the tip of the South Island. Majority reported dead. @peta pic.twitter.com/1aoombKKEx
— Shankar Raj (@shanksnews) 10 février 2017
Aucune cause scientifique n’a clairement été identifiée pour expliquer le comportement des baleines. Certains spécialistes évoquent cependant la géographie sous-marine, un banc de sable en crochet, afin d’expliquer les échouages massifs. «A Farewell Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes», explique ainsi Andrew Lamassan, le directeur régional du service de protection de l’environnement. Il ajoute : «Une fois que les baleines sont entrées dedans il est très difficile pour elles d’en ressortir».