Partir en vacances avec son animal, c’est tout à fait envisageable, à condition de bien s’organiser. Chaque mode de transport a ses propres règles. Il faut toujours signaler la présence d’un animal lors de la réservation pour s’éviter les mauvaises surprises. Ceux qui sont de petites tailles auront plus de chance d’être acceptés à la condition d’être dans un panier ou un sac spécial dédié à cet effet. Pour nos amis de grandes tailles, les possibilités sont plus réduites mais pas impossibles.
Le train sans soucis en payant sa place
Les chemins de fer sont dans l’ensemble assez accueillants. S’il pèse moins de 6 kg, l’animal justifie l’achat d’un billet à 7 € et doit être maintenu dans un panier ou un sac toute la durée du voyage. Au-dessus de 6 kg, c’est un billet demi-tarif qui doit être acheté (basé sur un prix de seconde classe). L’animal doit impérativement être muselé pour éviter tout accident. Chaque propriétaire peut ainsi emmener deux animaux de compagnie avec lui en respectant ces conditions. Il faut bien entendu éviter de laisser son compagnon sans surveillance pendant le trajet, et ne pas oublier de lui manifester de l’attention. L’hydratation est aussi très importante. Le maître doit régulièrement donner à boire à son animal. Attention, la réglementation est différente pour tous voyages en Eurostar : seuls les chiens d’aveugle sont tolérés par la compagnie.
L’avion en soute
A l’exception des chiens-guides, certaines compagnies (les low cost notamment) interdisent les animaux à bord, même les plus petits. Pour les autres, ils devront voyager en soute, dans une cage assez large pour qu’ils puissent bouger, mais pas trop pour éviter les blessures en cas de choc. Elle devra toutefois être résistante et fermée par des grilles en métal. Comme ce trajet va générer beaucoup de stress pour l’animal, il faut mettre avec lui un vêtement ou un objet qui lui est familier afin de le rassurer. La plupart des compagnies refusent de transporter les petits animaux (rongeurs et oiseaux), et il est préférable de téléphoner avant le vol pour confirmer la présence de l’animal. Son transport est généralement compté au prix d’un bagage.
Le bateau en chenil
Selon les compagnies, les animaux sont tolérés à bord à condition de rester au chenil dans le bateau. Il ne faut surtout pas laisser un animal dans un véhicule en cale, il mourrait asphyxié. Certaines, comme Corsica Ferries, laissent cependant plus de liberté aux propriétaires, qui peuvent promener un chien en laisse (et muselé) avec eux, à condition de réserver une place payante. D’un point de vue général, les animaux de petite taille sont souvent plus tolérés. Pour les croisières vers l’étranger, il faut faire attention : la législation internationale interdit l’embarquement d’animaux domestiques. Dans tous les cas, ce mode de transport reste très pénible pour l’animal. Non habitué, il risque de souffrir du mal de mer. Il est recommandé de lui administrer un médicament anti-émétique avant le départ, voire un tranquillisant ou un anti-stress pour chien.
Le car plus accessible aux petits
Il est préférable de téléphoner au préalable pour se renseigner car, si en théorie les compagnies acceptent les petits animaux de moins de 6 kg (à condition qu’ils soient maintenus en sac ou en cage et si les autres passagers tolèrent leur présence), elles s’y refusent souvent. Elles sont supposées accepter le transport (gratuit) de chiens-guides, mais leur stature imposante peut exiger une négociation avec le chauffeur, notamment dans des compagnies qui desservent une destination à l’étranger. Là encore, le trajet peut être perturbant pour l’animal. Il faut donc lui donner un médicament au préalable afin de lui éviter le mal des transports, qui pourrait fortement indisposer les autres voyageurs et nécessiter une halte du car.