Tous les propriétaires d’animaux le savent, les parasites externes sont un vrai fléau, vecteur de nombreuses maladies. Pour assurer la bonne santé de son compagnon, il convient d’adopter certains réflexes préventifs.
La hausse des températures au printemps favorise les proliférations parasitaires. Les bons gestes peuvent éviter bien des complications.
Déceler les parasites externes
Pour déceler la présence de ces parasites externes, il est indispensable de vérifier l’état du pelage de l’animal après chaque sortie. Les puces sont bien souvent difficilement repérables. Un moyen efficace pour les détecter est d’utiliser un peigne à puces à travers le pelage et d’observer si l’on récupère des insectes ou de fines particules de couleur brun-noir qui sont leurs excréments.
La tique se détecte plus facilement car elle grossit après s’être fixée le plus souvent sur la tête, le cou ou les oreilles. L’infestation des puces peut provoquer des réactions allergiques dues à la salive des parasites : apparition de croûtes, de plaies, de petites infections, perte de poids… Elle peut également causer une anémie chez un animal jeune ou affaibli. Attention, un chien qui se gratte n’a pas forcément de puces, et inversement.
Ne pas tarder à traiter
On estime que 10 à 15 % des tiques sont infestées par un agent pathogène. Il peut s’agir de virus comme l’encéphalite européenne à tiques ou de bactérie comme la maladie de Lyme. Cette dernière, transmissible à l’homme, risque d’entraîner des fièvres récurrentes et des troubles graves.
La piroplasmose, maladie particulièrement grave n’affectant que le chien. Non soignée ou prise en charge trop tard, elle peut s’avérer mortelle. Il existe des vaccins contre ces deux maladies mais ils ne sont pas efficaces à 100 %. Le crochet (tire-tique) vendu chez les vétérinaires semble le moyen le plus rapide, le plus simple d’utilisation, le plus efficace pour extraire de l’animal une tique avec ses pièces buccales.
La puce, quant à elle, peut être porteuse du ténia. Si l’animal en ingère, il risque d’être infesté par ce ver qui va coloniser son intestin grêle, d’où l’intérêt de le vermifuger également.
Utiliser des solutions efficaces
Protéger régulièrement son animal contre ces parasites est indispensable pour sa santé. Il est important de mettre en place une bonne prévention toute l’année, mais de préférence du printemps à l’automne. Il existe désormais des produits, présentés sous diverses formes : pipettes, colliers, sprays ou shampooings adaptés qui éliminent les parasites et empêchent les ré-infestations avec une triple action sur les adultes, les larves et les œufs (pour les puces).
L’espèce de l’animal, sa race, le mode d’administration, la durée d’efficacité et le poids de l’animal sont à prendre en compte dans le choix du produit antiparasitaire. Pour qu’un traitement antipuces soit efficace, il faut bien traiter tous les animaux vivant ensemble ainsi que leur environnement.
Des sprays sont à pulvériser sur les endroits de prédilection de l’animal (panier, fauteuil, niche, literie, canapé, voiture…) visant à détruire les œufs et larves de puces. Débarrassé de ses parasites externes, l’animal retrouvera un joli pelage, preuve de sa bonne santé et évitera la propagation de nombreuses maladies humaines et animales.