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Nadine Morano : «Monsieur Rottner ne peut pas avoir mon bulletin de vote»

La députée européenne Les Républicains, Nadine Morano était l'invitée de L'Heure des Pros lundi 17 mai. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy refuse de voter pour Jean Rottner, tête de liste de son parti aux élections régionales dans sa circonscription du Grand-Est.

Interrogée par Pascal Praud à plusieurs reprises sur son choix lors des prochaines élections, Nadine Morano laisse planer le doute sur son soutien au candidat du Rassemblement national, Laurent Jacobelli. La députée européenne n'a pas révélé le nom du bulletin de vote qu'elle glissera dans l'urne.

«Un parti politique a des règles, M. Praud. Il y a une commission nationale d'investiture qui s'est réunie et a désigné un candidat, qui s'appelle Eric Pensalfini dans mon département. Ça a été ratifié au conseil national, qui est le parlement de notre parti politique et, moi, j'ai du respect pour nos militants. J'en ai marre que des responsables politiques, soit disant de haut niveau, s'asseoient sur nos statuts.»

La députée européenne reproche à Jean Rottner d'envisager un rapprochement avec LREM en vue du second tour des élections régionales. Nadine Morano qui défend une ligne politique «gaulliste et populaire» estime que le choix des militants n'a pas été respecté dans le Grand-Est et que son courant n'est pas représenté.

 

«Vous avez bien compris que comme Monsieur Rottner ne veut pas de ma ligne politique, il ne peut pas non plus avoir mon bulletin de vote puisqu'il n'en n'a pas besoin et ne le souhaite pas. Je pense que tous ceux qui partagent ma ligne politique vont comprendre que Monsieur Rottner ne veut pas non plus de leur bulletin de vote.»

Nadine Morano vers le Rassemblement National ?

Jean Rottner a démenti ce week-end et exclut toute fusion dans l'entre-deux tours avec la liste de Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l'Insertion et ex-élue LR.

Nadine Morano, qui a provoqué de vives réactions au sein de LR, après avoir déclaré qu'elle pourrait travailler avec des responsables du Rassemblement national, est toujours convoitée par le parti d'extrême droite. «Je ne veux pas être dans un message de consigne de vote, car chacun est responsable de son vote», a conclu l'élue du Grand-Est, qui laisse néanmoins la porte ouverte.

 

 

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