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Viry-Châtillon : le mari d'une victime témoigne

Les condamnations prononcées par la cour d’assises des mineurs de Paris dans l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon ont provoqué la colère des forces de l’ordre, de leurs proches, et tout particulièrement des victimes elles-mêmes.

Près de cinq ans après les faits, la policière qui était dans la première voiture (la Kangoo, ndlr) porte encore les séquelles de l'attaque. Elle n'a pas retrouvé toute sa motricité, et souffre encore de plaques sur le visage et sur les bras ainsi que des séquelles psychologiques. Malgré cela, pendant les sept semaines du procès, elle s'est rendue au tribunal tous les jours.

Avec son époux, ils sont écoeurés par le verdict. «Autant d'acquittements, en fait c'est un permis de tuer. Vous pouvez tenter de tuer un policier, vous prenez six ans, voire vous êtes acquitté», déplore le mari de la policière. «Ils (les accusés, ndlr), sortent vainqueurs», a-t-il ajouté.

Pour le couple, le verdict est «un désaveu». «C'est vraiment un manque de soutien et de reconnaissance», souligne le mari de la victime.

Après six semaines de procès à huis clos, cinq jeunes ont été condamnés à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion et 8 acquittements ont été prononcés par la cour d'assises des mineurs de Paris.

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