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Real Madrid : «Quand j’ai vu des garçons plus âgés bien habillés et avec de belles voitures, je voulais être comme eux», confie Karim Benzema

Arrivé en 2009, Karim Benzema est devenu un joueur emblématique du Real Madrid. Arrivé en 2009, Karim Benzema est devenu un joueur emblématique du Real Madrid. [Pressinphoto / Icon Sport]

La parole de Karim Benzema est rare. Surtout quand il s’agit de sa vie privée. Mais l’attaquant français du Real Madrid a accepté de se livrer dans une interview, à paraître ce samedi, dans le magazine «Icon» d’El Pais.

Au cours de cette entretien, «KB9» a abordé plusieurs thèmes. A commencer par le football bien évidemment, et son histoire avec le Real qui a commencé en 2009 après avoir débarqué dans la capitale espagnole en provenance de Lyon en même temps que Cristiano Ronaldo. «J’étais très content de jouer avec lui», assure-t-il, même s’il a longtemps dû évoluer dans l’ombre du Portugais et se mettre à son service. Depuis le départ du quintuple Ballon d’or à la Juventus Turin à l’été 2018, il a endossé le costume de leader de l’attaque madrilène. «Le départ de Cristiano m'a permis de jouer un rôle différent, ajoute-t-il. Il marquait 50 ou 60 buts par an et il a fallu s'adapter à son jeu. Il reste l’un des meilleurs au monde et j’étais heureux à ses côtés».

Comme il est heureux d’évoluer sous les ordres de Zinedine Zidane, toujours présent pour le conseiller et le guider sur comme en-dehors des terrains. «C’est un grand frère pour moi. En dehors du terrain, il est toujours là pour me conseiller», déclare-t-il. S’il a une affection toute particulière pour l’ancien meneur de jeu tricolore, son modèle dans le football a été le Brésilien Ronaldo. «Je n’ai pas d’idoles, mais plutôt des modèles, avance-t-il. Dans le football, je dirais que Ronaldo, le Brésilien, a été un modèle pour moi.»

Des domaines plus personnels et intimes

Il s’est également inspiré de l’ancien boxeur Mike Tyson pour leur parcours similaire. «J’admire aussi Mike Tyson, parce que lui et moi sommes venus d’en bas et nous sommes montés. Personne ne nous a rien donné», affirme Karim Benzema, qui s’est confié sur des domaines plus personnels et intimes comme son enfance et son rapport à l’argent. «Je viens d’un quartier où les choses étaient difficiles. Quand j’ai vu des garçons plus âgés bien habillés et avec de belles voitures, je voulais être comme eux. L’argent rend les choses beaucoup plus faciles, mais il ne faut pas des millions pour être heureux», confesse l’ancien Lyonnais.

Il a aussi évoqué son concept de l’amitié si chère à ses yeux. «Je n’ai qu’un seul ami, ce qui prouve que l’amitié est très importante pour moi», insiste-t-il avant de fendre quelque peu l’armure sur sa façon d’être et sa supposée froideur. «Ce n’est pas vrai que rien ne m’affecte. J’ai des sentiments, mais je ne montrerai jamais mes faiblesses, même si j’en ai», lâche-t-il.

Enfin, l’attaquant devenu l'un des joueurs emblématique de la Maison Blacnhe est revenu sur le racisme qui sévit dans le monde du football. «Cela ne devrait jamais arriver. C’est dégoûtant, horrible et sale. Nous sommes tous pareils», affirme le numéro 9 du Real, qui se remet actuellement d’une blessure et espère être disponible, ce dimanche, pour le derby contre l’Atlético de Madrid décisif dans la course au titre de champion d’Espagne.

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