Adrien Rabiot a décliné son rôle de réserviste en équipe de France pour la Coupe du monde. Cette décision lui a valu un torrent d’insultes sur les réseaux sociaux et de la part de la plupart des spécialistes.
Sans oublier certains politiques, qui se sont empressés de donner leur avis, comme s’ils n’avaient pas mieux à faire.
Il n’y a pas débat sur le fait qu’une sélection ne se refuse pas. En revanche, concernant un rôle de réserviste, on peut s’estimer trop déçu, désespéré, et pas motivé. Au moins, on ne peut pas lui reprocher d’être faux-cul. Mais c’est le mode de refus qui est condamnable.
Il aurait très bien pu appeler Didier Deschamps pour lui exprimer ce choix de vive voix, en lui faisant part de sa déception et de sa colère. Il a sûrement estimé que le fait d’être titulaire au PSG aurait dû lui valoir une place dans la liste des 23.
Mais avec un peu plus de lucidité, il aurait dû s’apercevoir que ses six sélections en équipe de France ont été tout sauf brillantes. Sans parler de certaines de ses déclarations. Et puis, il y a son refus d’évoluer au poste de sentinelle au PSG ou en sélection. Depuis le début de sa carrière, il est mal conseillé par sa mère, qui est très intrusive. Il a aujourd’hui 23 ans et se doit de faire de meilleurs choix. Surtout en matière de communication. Car ce n’est pas la première fois qu’il dit des choses qu’il ne devrait pas dire.
Évidemment, quand on voit la réaction de Mamadou Sakho, il y a un contraste saisissant. Mais le défenseur revient de loin et ne joue pas dans un grand club. Et chacun réagit avec son caractère. Néanmoins, une telle décision peut nuire à sa carrière, en sélection comme en club. Les formations qui pourraient être intéressées par son profil vont forcément se poser des questions sur son attitude. Et il n’est pas certain que Rabiot, qui est en pleine négociation de prolongation avec Paris et qui est très gourmand, croule sous les propositions. Dans tous les cas, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.