Cette histoire de barrages était déjà saugrenue, juste faite pour protéger le 18e de L1. Elle en est devenue grotesque avec les événements survenus à Ajaccio. L’ACA a été contraint de jouer à huis clos, sur terrain neutre à Montpellier, et avec trois joueurs suspendus, son match aller face à Toulouse (0-3).
Mais si le club corse en est arrivé là, c’est la faute du comportement d’une trentaine d’abrutis, qui ont bloqué le bus du Havre avec des insultes et des bombes agricoles. Le plus incompréhensible a été la décision de faire jouer ce match en public et seulement 48 heures après ces graves incidents. Comme on pouvait s’y attendre, la rencontre a dérapé, après la soi-disant provocation de Jean-Philippe Mateta après son penalty, alors qu’il a reproduit la même célébration que Memphis Depay.
Côté ajaccien, Ghislain Gimbert a eu un comportement violent, sans être expulsé. L’entraîneur Olivier Pantaloni a, lui, été envoyé en tribune, mais il est tranquillement revenu sur le terrain donner ses conseils pour la séance de tirs au but. Mais il n’est pas question de critiquer Mr Schneider, car cette rencontre était humainement impossible à arbitrer.
Et ceux qui hurlent au racisme anti-corse, mais de quoi parle-t-on ? C’est exactement l’inverse. Ça fait des années que tous les clubs se plaignent des conditions de jeu en Corse, mais rien n’est fait. Et c’est encore le foot français qui en ressort meurtri.