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Covid-19 : ce que l'on sait du nouveau variant nommé «Eris»

Alors qu’une hausse des cas de Covid-19 a été récemment constatée en France, un nouveau variant nommé «Eris» suscite d’ores et déjà de nombreuses interrogations. L’OMS indique qu’elle surveille de près la situation.

Après Alpha, Beta, Delta et Omicron, voici Eris. Depuis quelques jours, les autorités françaises ont enregistré une augmentation des cas de contaminations au Covid-19. Dans son bulletin national d’information OSCOUR du 1er août, Santé publique France indique que «dans toutes les classes d’âges et notamment chez les adultes, on observe une hausse des passages, dans de faibles effectifs, pour suspicion d'infection» au virus.

En réalité, 149 passages en plus ont été enregistrés par rapport à la semaine précédente, soit plus de 26%. A l’origine de cette hausse des cas de contaminations, le nouveau variant scientifiquement nommé EG.5, aussi surnommé «Eris».

Selon plusieurs études, ce dernier représenterait déjà 35% des cas en France et serait majoritaire dans l’Hexagone. Eris profite d'une baisse progressive de l’immunité acquise grâce aux vaccins et aux contaminations.

Un descendant d’Omicron

«Eris» a été identifié pour la première fois en juillet 2023 aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Selon les données britanniques, relayées par Forbes, il serait responsable de 15% des cas dans le royaume. Même constat aux Etats-Unis où «9.000 admissions à l'hôpital pour Covid-19» ont été enregistrées la semaine «se terminant le 29 juillet, soit une augmentation de 12,5% par rapport à la semaine précédente».

«Eris» ou EG.5 est un sous-variant de XBB, également issu d’Omicron, qui compte 32 mutations sur la protéine Spike. Cette dernière joue un rôle essentiel dans l’infection. Toutefois, les experts restent prudents. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) conseille d’ailleurs de ne pas s’alarmer immédiatement, indiquant qu’elle surveille de près la situation.

Concernant les symptômes, ceux-ci ne présentent pas plus de gravité que les autres variants. Ainsi, on note la toux, les maux de gorge, l’état grippal et les courbatures.  

Bruno Megarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière à Paris, a expliqué à CNEWS que Eris était «un variant de type Omicron qui a acquis de mutations supplémentaires, probablement à l’origine d’une augmentation de sa transmissibilité mais pas d’une augmentation de sa virulence. Néanmoins comme avec les variants précédents, les personnes très âgées, avec comorbidités, immunodéprimées sont toujours à risque à l’occasion d’une infection par cet omicron.»

Pour l’instant, les régions les plus touchées par cette recrudescence en France sont les Pays de la Loire (+210%), la Normandie (+71%), la Bourgogne-Franche-Comté (+67%) et la Nouvelle-Aquitaine (+55%).

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