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Coronavirus : Moundir revient sur sa douloureuse expérience

Moundir Zoughari a accepté de se confier auprès de Nikos Aliagas, pour l’émission «50’inside».[Capture Instagram moundirofficiel]

Moundir Zoughari a accepté de se confier auprès de Nikos Aliagas, pour l’émission «50’inside» diffusée sur TF1 ce samedi 15 mai. Touché par une forme grave du Covid-19, l’ancien candidat de Koh Lanta est revenu sur les moments difficiles qu’il a traversés.

«Y’a pas de surhomme dans la maladie», a témoigné Moundir. En avril dernier, l’homme de 47 ans s'est retrouvé hospitalisé dans un état critique. «Quand je tombe malade du variant anglais, ça va très vite, mes poumons ont commencé à être infectés, je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas et ça se déclenche très vite», explique-t-il, avant de rappeler qu’il s’est par la suite retrouvé en réanimation.

Le 7 avril dernier, l’ancien aventurier de Koh-Lanta, qui avait perdu 18 kilos, avait alors partagé via son compte Instagram les étapes importantes de sa convalescence, rappelant au passage «que cela n’arrive pas qu’aux personnes âgées». Mais lors de son interview, Moundir Zoughari a révélé à Nikos Aliagas, qu’il avait «accepté son destin», pensant que c’était la fin pour lui.

Emu et totalement transparent, le père de famille est revenu sur les «messages d’amour et de bienveillance» que son frère lui transmettait, et qui ont contribué à son combat contre la maladie. Et alors que son livre intitulé «Père et Fils» sortira d’ici à quelques jours, Moundir évoque «sa plus grosse frustration». En effet, il aurait souhaité que son père puisse voir et profiter de «la petite réussite» qu’il a accomplie.

Alors qu'il a passé 54 jours loin de sa famille, l’ancien candidat en a profité pour encenser son épouse, qui a «pris les choses en mains» durant sa guérison. Après douze ans de vie commune, il explique «qu’elle a un rôle primordial et qu’elle s’est démenée pour lui et leurs enfants».

Mais surtout, Moundir a tenu à rappeler et à saluer le remarquable travail qu’effectuent les soignants dans les hôpitaux. Admiratif, il se souvient «d’une rencontre particulièrement touchante» qui l’avait encouragé à se battre durant une phase très pénible de son rétablissement. Il appuie sur ses mots et assure «qu’à vie il sera reconnaissant envers ces femmes».

Face aux personnes qui ont encore du mal à croire à la gravité du coronavirus, Moundir partage sa propre expérience dans les services de santé. «De ce que j’ai vu, en réa il n’y a pas de vieux, je n’ai pas vu de vieux, j’ai vu des jeunes comme moi, j’ai vu aussi des infirmières et des internes qui se dévouaient pour nous», détaille-t-il.

Il répond aussi aux plus douteux, que « tant qu’ils peuvent esquiver, tant mieux, mais le jour où ils le prendront en pleine tête, au moins ils seront un bon porte-parole». 
Pour terminer, Moundir a donné son avis sur le vaccin. Il ne souhaite pas inciter les gens à se faire vacciner bien qu’il affirme «avoir toujours été pour le vaccin».

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