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Santé : ce qu'il se passe dans le corps quand on arrête l'alcool

Une consommation excessive d'alcool peut, à long terme, entraîner de gros soucis de santé. [© Pixel-Shot / Adobe Stock]

Tout le monde sait que l'alcool a de nombreux effets néfastes sur l'organisme. Mais que se passe-t-il lorsque l'on arrête d'en consommer et quelles sont les répercussions sur le corps ?

«C'est fini, j'arrête l'alcool !». Qui ne s'est pas fait cette réflexion après une soirée un peu trop arrosée ? L'alcool est à consommer avec modération, pourtant beaucoup de personnes font les frais d'une «gueule de bois» après en avoir abusé. Dans cette situation, les effets néfastes se font bien ressentir, tant sur l'aspect physique que sur l'aspect mental. 

Comme l'explique le média Livi, une consommation excessive peut, à long terme, entraîner de gros soucis de santé : risques de cancer, de démences, de problèmes cardiaques et d'AVC. Dans certains cas, il peut également impacter la mémoire et la fertilité. Si ces effets sont réversibles, rien n'est plus efficace qu'un arrêt total de la consommation d'alcool. 

Ce qu'il faut savoir

Il est important d'être conscient de ce qu'il se passe dans l'organisme lorsque l'on consomme de l'alcool. Tout d'abord, celui-ci a la particularité de se diffuser très rapidement dans la circulation sanguine, impactant ainsi le cerveau, le foie, les reins et les poumons. 

Selon l'âge, la taille, mais aussi ce que l'on a mangé ou encore la fréquence de consommation, l'alcool restera plus ou moins longtemps dans le coeur. En moyenne, l'alcool peut être détecté dans le sang jusqu'à six heures après consommation. 

L'alcool occasionnel et contrôlé ne pose pas de problème, cependant il existe certains signes qui peuvent alerter dans le cas contraire. Il peut être nécessaire de contacter un médecin si l'alcool provoque des disputes avec l'entourage, qu'il est impossible de refuser un verre, qu'il devient compliqué de s'endormir et si une légère consommation ne donne plus d'effets.

Des bienfaits progressifs

Après une première semaine de sevrage, plusieurs effets pourront être constatés. Entre autres, un meilleur sommeil et une plus belle peau. En effet, l'alcool joue sur le cycle de sommeil paradoxal, sur l'humeur et sur les capacités à interagir avec les autres. Du côté de la peau, l'acétaldéhyde, le sous-produit métabolisé par l'organisme disparaît. Il est à l'origine d'une déshydratation et d'une altération des tissus cutanés, provoquant l'éclatement de petits vaisseaux sanguins. 

Un mois plus tard, maintenir un poids sain semblera plus facile. En effet, l'alcool étant très riche en calories, il ne favorise pas la perte de poids. Pour exemple, un seul verre de vin est équivalent à 133 calories et 239 pour une bière. Aussi, les dommages sur le foie seront inversés. L'alcool provoque une maladie, que l'on appelle aussi stéatose hépatique, incitant cet organe à travailler plus intensément pour évacuer l'alcool et réduit ainsi ses capacités à accomplir des fonctions vitales. Dans les quatre à huit semaines suivant l'arrêt, le foie peut être totalement rétabli.

Au bout d'un an, la tension artérielle diminue, ainsi que les autres risques cardiaques ou d'AVC. La mémoire quant à elle s'améliore, toutefois, certaines lésions cérébrales trop importantes causées par une consommation trop ancienne peuvent être permanents. 

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