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Le chef du Hezbollah met en garde Israël contre une guerre avec le Liban

Le chef du Hezbollah a prévenu mercredi que sa formation se battrait «sans limites» si Israël déclarait la guerre au Liban, au lendemain de l'élimination du numéro deux du Hamas palestinien près de Beyrouth. [REUTERS/Mohamed Azakir]

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a mis en garde ce mercredi Israël d'une entrée en guerre contre le Liban. Le numéro 2 du Hamas avait été tué la veille lors d'une frappe de Tsahal dans le sud de Beyrouth, dans le cadre du conflit entre l'Etat hébreu et l'organisation terroriste palestinienne.

La menace est claire. Au lendemain de la mort du numéro deux du Hamas dans une frappe de Tsahal au sud de la capitale libanaise, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah pro-iranien, a prévenu Israël que les répercussions seraient conséquentes en cas de déclaration de guerre contre le Liban.

«Pour le moment, nous combattons sur le front de façon calculée, mais si l’ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites, sans restrictions, sans frontières» a-t-il déclaré lors de son discours retransmis en direct à la télévision.

Après des années de tensions, le chef du Hezbollah a rappelé que son organisation ne «craignait pas la guerre».

Se préparer à «tout scénario»

Pour Hassan Nasrallah, l’assassinat du numéro deux du Hamas et de six autres responsables et cadres de la formation palestinienne a officialisé les hostilités. Selon lui, il s’agit «d’un crime dangereux», il a par ailleurs affirmé qu’il «ne resterait pas impuni».

Pour l’heure, l’armée israélienne n’a pas revendiqué l’attaque, mais a assuré se préparer à «tout scénario». Une déclaration qui laisse porter à interprétation.

Jusqu’à ce mardi soir, au moment de la frappe sur la banlieue de Beyrouth, Israël ne bombardait que le sud du Liban. Lieu depuis lequel le Hezbollah lançait des attaques quotidiennes, en ciblant des positions militaires proches de la frontière.

Depuis les débuts des bombardements, 170 personnes ont perdu la vie au Liban, dont plus de 120 combattants du Hezbollah et 20 civils, dont trois journalistes.  

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