Le président américain ne compte pas rester sur un seul mandat. Questionné sur son futur lors de sa première conférence de presse depuis son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden a expliqué qu'il s'attendait à se présenter pour sa succession en 2024.
Cette annonce peut être vécue comme une surprise, étant donné que le démocrate sera âgé de 82 ans à cette période. Pour autant, celui-ci a promis que cela n'était qu'une idée pour le moment, et a refusé d'imaginer si Donald Trump serait effectivement son adversaire.
Du côté des annonces, le démocrate a doublé son objectif concernant les vaccinations. Joe Biden a annoncé qu'il souhaitait atteindre les 200 millions d'injections du vaccin contre le coronavirus dans ses 100 premiers jours.
À son arrivée à la Maison Blanche, l'objectif fixé par le démocrate était moitié moins élevé, avec «seulement» 100 millions de doses visées. Alors que Joe Biden est au pouvoir depuis 64 jours, ce chiffre est déjà largement dépassé, avec plus de 130 millions d'injections recensées. «Je sais que c'est ambitieux. Deux fois notre objectif initial. Mais aucun autre pays au monde ne s'est approché, loin s'en faut, de ce que nous faisons. Je crois que nous pouvons le faire», a-t-il ajouté.
Immigration, Corée du Nord et Afghanistan
Mais le président américain a également dû faire face à des questions sur des dossiers moins flatteurs pour son administration, comme la crise migratoire à la frontière mexicaine. Alors que certains observateurs lui reprochent d'avoir créé un embouteillage en promettant une gestion plus humaine que son prédécesseur, Joe Biden a relativisé en expliquant que ces afflux arrivent «tous les ans». Celui-ci a d'ailleurs demandé à Kamala Harris de prendre en charge la réponse du gouvernement face à la crise.
Parmi les autres sujets évoqués pendant l'exercice, Joe Biden a assuré que les troupes américaines devraient bientôt quitter l'Afghanistan, sans donner de dates précises, ou encore qu'une réponse était prévue en cas d'escalade avec la Corée du Nord.