En direct
A suivre

«Il a gagné parce que...»: Donald Trump reconnaît-il sa défaite dans un tweet ?

Donald Trump arrive dans les jardins de la Maison Blanche pour une déclaration sur le coronavirus le 13 novembre 2020 [MANDEL NGAN / AFP] Donald Trump arrive dans les jardins de la Maison Blanche pour une déclaration sur le coronavirus le 13 novembre 2020 [MANDEL NGAN / AFP]

Un début de transition ou un lapsus ? Donald Trump a ainsi évoqué une victoire de son adversaire Joe Biden lors de la présidentielle américaine, sans toutefois lâcher prise sur les fraudes.

«Il a gagné parce que l'élection était truquée», a-t-il tweeté ce 15 novembre. Il énumère ensuite les différentes anormalités que lui et son équipe dénoncent, du manque d'observateurs lors du dépouillement aux machines de vote utilisées dans certains États. À l'heure actuelle, aucun élément ne permet cependant de véritablement appuyer ces accusations. 

Une chose est sûre, les deux premiers mots de son tweet («He won») ont retenu l'attention et vont animer les médias américains pendant toute la journée, car c'est la première fois qu'il les prononce depuis l'annonce des résultats. D'ailleurs, conscient de l'emballement sur les réseaux sociaux, Donald Trump a rapidement précisé sa pensée : «ELECTION TRUQUÉE : NOUS ALLONS GAGNER». «Il n'a gagné qu'aux yeux des MÉDIAS FAKE NEWS. Je ne concède RIEN», conclut-il dans un dernier post. 

Cela fait suite à une première déclaration le 12 novembre, pendant laquelle il avait sous-entendu que son administration ne serait peut-être plus là après le 20 janvier pour gérer la crise du coronavirus.

Plusieurs autorités électorales locales et nationales, dont l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), ont frontalement contredit le président sur ses accusations de fraude. «L'élection du 3 novembre a été la plus sûre de l'histoire des Etats-Unis», ont-elles affirmé dans un communiqué commun. De plus, les médias ont confirmé la victoire de Joe Biden en lui attribuant la Géorgie, ce qui lui donne un total de 306 grands électeurs face à son adversaire. De quoi envisager un premier coup de téléphone, voire une première rencontre officielle, entre les deux hommes dans les prochains jours ? 

Retrouvez toute l'actualité des Etats-Unis ICI

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités