Les données émises par le bracelet connecté d’une Américaine victime d’un assassinat, a permis aux enquêteurs de mettre à mal l’alibi formulé par le principal suspect.
Ce dernier n’était autre que son époux, Richard Dabate. Il avait initialement fourni une version des faits à laquelle la police locale n’avait jamais vraiment cru. Selon son récit, sa femme, Connie, aurait été tuée, le 23 décembre 2015 vers 9 heures, par un homme entré par effraction au domicile familial.
Une fois son méfait commis, le tueur aurait été chassé par Richard Dabate. Mais l’analyse du bracelet Fitbit que portait Connie Dabate lorsque le drame est survenu a livré un scénario bien différent.
Au moment de sa mort supposée, la victime était en réalité bien en vie. En attestent le nombre de pas effectués qui avaient été enregistrés par la montre. «C'est un outil formidable pour les investigateurs», a dit le procureur de district Craig Stedman au journal «Hartford Courant».
Face à l’évidence, Richard Dabate a fini par reconnaître avoir livré une fausse version aux enquêteurs et reconnu les faits. Il a confié vouloir se débarrasser de son épouse après avoir mis enceinte une autre femme avec qui il entretenait une relation extra-conjugale. La justice américaine se penchera sur son cas le 28 juin.