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«Douves de feu» : quels sont ces bunkers haut de gamme plébiscités par les ultrariches ?

A l'image de Mark Zuckerberg, de nombreux milliardaires investissent dans l'achat de bunkers. [© Nathan Howard/REUTERS]

Alors que pointerait la menace d’une «Troisième Guerre mondiale», des magnats craignant l'apocalypse investissent des millions d’euros dans des stratégies de survie.

Dans la foulée du thriller apocalyptique de Sam Esmail «Le Monde après nous», sorti en novembre 2023, et des révélations faites en décembre selon lesquelles Mark Zuckerberg, directeur général du groupe Meta, serait sur le point de construire un bunker de plus de 160 hectares sous son ranch sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï, le secteur des abris fortifiés est en plein essor.

L'escalade des conflits armés dans le monde entier - la résurgence du conflit israélo-palestinien ou encore l’invasion russe en Ukraine -, et l’expérience du confinement vécu au moment de la pandémie de Covid-19 poussent les plus riches à investir massivement dans leur protection personnelle. Le climat délétère contribue à ces investissements.

Parmi les magnats amoureux des bunkers figurent le milliardaire et ancien PDG de Paypal Peter Thiel - dont les tentatives d’en construire un en Nouvelle-Zélande ont été annulées en 2022 - et Bill Gates, qui, selon la rumeur, aurait des zones de sécurité souterraines sous chacune de ses maisons.

300 millions de dollars investis

Dans le but de se protéger des menaces potentielles - troubles civils, cyberattaques, bombardements nucléaires, pannes du réseau électrique et événements liés au changement climatique -, beaucoup travaillent directement avec des entrepreneurs généraux pour construire des bunkers équipés pour la fin des temps, tandis que d'autres font appel à une poignée d'entrepreneurs spécialisés. 

«On dirait que le téléphone n’a pas arrêté de sonner ; Il semble que la Troisième Guerre mondiale soit imminente», expliquait Ron Hubbard, PDG d’Atlas Survival Shelters, entreprise spécialisée dans la construction d’abris de survie et basée au Texas, au magazine américain The Hollywood Reporter. Ce dernier note une explosion des commandes depuis la révélation faite sur le bunker de Zuckerberg : «on a constaté une frénésie d’achats au cours des dernières semaines».

Le montant de ces architectures particulières est proportionnel aux espoirs qu’elles constituent. Pas moins de 300 millions de dollars ont été investis dans le cas de Mark Zuckerberg pour y placer plusieurs piscines, une salle de conférence, une cuisine de taille industrielle, une grande salle de sport ou encore un court de tennis. La sécurité et la tranquillité ont un prix.

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