La section de l'autoroute A13, qui était fermée depuis la mi-avril, sera rouverte dans le sens province-Paris ce vendredi 10 mai. Cependant, la réouverture dans l'autre sens n'aura pas lieu avant le mois de juin.
Le chemin est encore long. Fermée en raison d'un mouvement de terrain depuis le 18 avril, l'autoroute A13 sera rouverte dans le sens province-Paris à partir de ce vendredi 10 mai, selon l'annonce de la préfecture des Hauts-de-Seine.
La réouverture sera néanmoins limitée à une seule voie à partir de Vaucresson en direction de Paris, et seulement pour les véhicules légers. En outre, l'interdiction aux poids lourds est maintenue, tel qu'indiqué dans un communiqué.
Ce matin, le préfet Laurent Hottiaux s'est rendu sur l'autoroute A13 en présence du directeur de la DIRIF, Jacques SALHI pour constater le bon avancement des travaux et évaluer les conditions de réouverture à la circulation.
Réouverture dès ce vendredi 10 mai après-midi de la… pic.twitter.com/DcULzcQrYk— Préfet des Hauts-de-Seine (@Prefet92) May 7, 2024
«Une seule voie ne permettra pas de garantir la fluidité du trafic sur toute une journée, ceci dit la plupart du temps comme aujourd’hui par exemple, où on a un trafic assez faible, cette seule voie de circulation permet tout à fait de rejoindre Paris sans aucun problème. Probablement qu’en retour de week-end ou en retour de vacances, ce sera plus compliqué», a précisé Jacques Salhi, le directeur de la Dirif, lors d'une interview sur France Bleu Paris.
Des rénovations en direction de la province
Dans le sens opposé, en direction des Yvelines et de la Normandie, aucune réouverture n'est prévue avant fin juin, les travaux envisagés comprenant principalement l'ouverture de la chaussée sur une profondeur d'environ cinq mètres.
«La chaussée vers la province nécessite beaucoup plus de travaux de remise en l’état. Pas vraiment pour des questions de chaussée elle-même mais plutôt pour un gros ouvrage d’assainissement qui se trouve sous la chaussée qui est fortement endommagé, fortement fissuré», a reconnu Jacques Salhi.
Le soir du 18 avril, la préfecture des Hauts-de-Seine avait annoncé la fermeture d'une partie très utilisée de l'autoroute à l'ouest de Paris, pour des raisons de sécurité liées à des mouvements de terrain. Face à la saturation des itinéraires alternatifs, certains responsables politiques, dont Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Ile-de-France, avaient demandé la gratuité de l'A14, une alternative envisageable mais payante sur la zone concernée.
L’Etat s’est finalement engagé à prendre en charge 50 % du péage de l’A14 pour les covoitureurs, à savoir les véhicules avec au moins deux passagers, uniquement en semaine et aux heures de pointe, depuis le 6 mai.