Huit personnes sont convoquées ces lundi 22 et mardi 23 avril devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l’enquête ouverte pour harcèlement aggravé du juriste Amine Elbahi à la suite de la diffusion, en janvier 2022, de l’émission «Zone Interdite» sur M6, consacrée à l’islamisme.
À compter de ce lundi 22 et jusqu’à demain, mardi 23 avril, huit personnes, nées entre 1985 et 2001, vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d’une enquête ouverte à la suite du harcèlement aggravé subi par le juriste en droit public et intervenant régulier sur CNEWS, Amine Elbahi, après la diffusion en janvier 2022 de l’émission «Zone Interdite» sur M6, tournée à Roubaix et consacrée à l’islamisme.
Les 22 et 23 avril prochains, 8 individus auteurs de cyberharcèlement à mon encontre suite au reportage de Zone Interdite sur l'islamisme à Roubaix seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris.
La Justice aura le dernier mot !— Amine Elbahi (@AmineElbahii) April 17, 2024
Les suspects, domiciliés dans le Nord, en région parisienne, dans les Vosges et en Saône-et-Loire, vont être jugés pour «harcèlement moral aggravé par deux circonstances», soit «l'utilisation d'un moyen de communication en ligne et une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours», avait indiqué, à l’époque, le parquet.
Ils ont été interpellés le 15 mars 2023 par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH), épaulés par des policiers du Nord, de Gironde, de Saône-et-Loire, du Val-d'Oise, des Vosges et de la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire de Paris.
«Il n’y a pas d’anonymat sur les réseaux sociaux»
Ces individus ont «contribué soit à me menacer de mort et de me décapiter, soit à me cyberharceler. (…) À travers cette affaire, je veux préciser que tous les candidats aux menaces, aux chantages, aux pressions et aux intimidations sur les réseaux sociaux doivent savoir qu’ils seront punis, jugés et retrouvés», a raconté Amine Elbahi ce dimanche 21 avril sur CNEWS.
Amine Elbahi raconte comment il a été menacé de mort après la diffusion d’un épisode de Zone interdite, dans #PunchlineWE pic.twitter.com/4Gu57l87mm
— CNEWS (@CNEWS) April 21, 2024
«Il n’y a pas d’anonymat sur les réseaux sociaux. Tout le monde doit savoir que ces candidats pourront être retrouvés, pourront être jugés et pourront être sévèrement punis», a-t-il ajouté.
Dans le reportage de M6, Amine Elbahi avait mis en cause l’association «Ambitions et initiatives pour la réussite» en la soupçonnant de prêcher l’islam radical au lieu de dispenser des cours de soutien à Roubaix.
Quelques minutes après la diffusion du reportage, il avait reçu des messages d’insultes et des menaces de mort, son numéro de téléphone ayant été affiché sur les réseaux sociaux, tout comme celui de la présentatrice de l’émission Ophélie Meunier.