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Covid-19 : Didier Raoult réagit à l'étude sur l'hydroxychloroquine, qui aurait entraîné 17.000 décès prématurés

Une étude française, publiée le 2 janvier, révèle que l’hydroxychloroquine serait responsable de près de 17.000 décès prématurés lors de la première vague de Covid-19. Le professeur Didier Raoult, qui a promu la molécule en 2020, s'est défendu dans l'émission Morandini Live.

Un énième rebondissement. Une étude française, réalisée sur six pays et publiée le 2 janvier, révèle que l’hydroxychloroquine serait responsable de près de 17.000 décès prématurés lors de la première vague de Covid-19 en 2020. La molécule s’est fait connaître par la médiatisation du traitement proposé par le professeur Didier Raoult, avant même l’avale des autorités sanitaires.

D'après l'étude, 16.990 patients sous hydroxychloroquine sont décédés en France, Espagne, Belgique, Italie, Turquie et aux Etats-Unis au premier trimestre 2020. Les chercheurs ont «calculé le nombre de décès de patients hospitalisés en multipliant le nombre de patients hospitalisés recevant de l'HCQ par le taux de mortalité de chaque pays».

Le traitement, qui a suscité de vives polémiques sur son efficacité, a finalement été interdit en France pour soigner le Covid-19. Interviewé dans l'émission Morandini Live ce vendredi 5 janvier, Didier Raoult, microbiologiste, s'est défendu. 

«Un drame terrible»

«Ça fait trente ans que j'utilise l'hydroxychloroquine pour un certain nombre de maladies infectieuses à 600mg/jour, jamais à 2,4g», a-t-il déclaré en poursuivant sur un problème de dosage : «Les doses étaient trop fortes». 

«Au début, je ne comprenais pas comment ils avaient pu faire ça, maintenant je sais. Ils ont demandé à un scientifique jusqu'à combien on pouvait donner d'hydroxychloroquine. Il leur a dit, le médicament est tellement anodin que vous pouvez multiplier la dose par 4 et donner 2,4g. Ce qui a été un drame terrible», a expliqué le professeur qui dénonce une histoire «politique». 

Sous la direction du professeur Didier Raoult, désormais discrédité par ses pairs, l'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille a été le cadre de multiples essais cliniques qui ne respectaient pas les règles éthiques en vigueur, notamment sur le consentement des patients.

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