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Creuse : un Monument aux morts tagué d'un drapeau palestinien, une enquête ouverte

La découverte de cet acte de vandalisme suscite l'indignation.  [Capture X / @moreaujb23]

Ce samedi matin, un tag «Palestine libre» et un autre représentant le drapeau palestinien ont été découverts sur le Monument aux morts de Gentioux-Pigerolles, dans la Creuse. Une enquête a été ouverte.

Stupéfaction à Gentioux-Pigerolles, commune de de la Creuse. Ce samedi 11 novembre à 08h, jour de commémoration de l'Armistice, les agents municipaux ont découvert des tags en soutien à la Palestine sur le Monuments aux morts. 

Parmi les tags, le drapeau palestinien ou encore l'inscription «Palestine libre» étaient visibles. 

«C'est plutôt mal venu»

Si la cérémonie de commémoration a pu être maintenue, la découverte de cet acte de vandalisme suscite l'indignation. 

La secrétaire du comité de la Creuse du mouvement de la paix, Murielle Dallier, s'est dite «écœurée» auprès de France 3. «Bien que je comprenne ce qu'il se passe sur Gaza. On appelle, nous aussi, à la fin des combats. Ce qui se passe là-bas est dramatique mais... est-ce qu'on a le droit de s'approprier ce monument ?», a-t-elle ajouté. 

Jean-Baptiste Moreau, ancien député, a également témoigné de sa colère sur X. «D'autant plus idiot sur un monument qui fête ses 100 ans et sur lequel est inscrit "maudite soit la guerre". Ces tags sont un insulte à notre mémoire et à notre humanité», a-t-il notamment écrit.

Une enquête ouverte

La préfecture de la Creuse a également condamné de tels actes : «Il est inacceptable, et pénalement répréhensible, de souiller la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, qui ont donné leur vie pour notre liberté et nos valeurs. De telles dégradations un 11 novembre, jour de recueillement national à la mémoire de nos morts, sont scandaleuses». Elle a également annoncé l'ouverture d'une enquête par la gendarmerie nationale «pour faire la lumière sur le ou les auteur(s) de ces faits».

Ce n'est pas la première fois que le monument est pris pour cible. Début juillet, il avait déjà fait l'objet de dégradations, après le décès de Nahel et les émeutes urbaines qui ont eu lieu sur le territoire national.

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