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Botulisme à Bordeaux : l’avocat du restaurant mis en cause prend la parole

Les personnes contaminées, connues à ce jour, ont toutes mangé au restaurant le Tchin-Tchin Wine Bar, entre le 4 et le 10 septembre. [Philippe LOPEZ/AFP]

L’avocat du gérant du Tchin-Tchin Wine Bar, où quinze cas suspects de botulisme ont été détectés, s’est exprimé au sujet de l’enquête, dans les colonnes du journal Sud Ouest.

L’avocat du patron du Tchin-Tchin Wine Bar prend la parole pour son client. Une enquête a été ouverte ce vendredi 15 septembre pour «homicides et blessures involontaires», après le recensement de quinze cas suspects de botulisme dans le restaurant bordelais. La contamination a notamment engendré le décès d’une jeune femme de 32 ans.

Me Stéphane Guitard, l’avocat du gérant incriminé, interrogé par le journal Sud Ouest, décrit un homme «défait», «épuisé physiquement» et inquiet à l’idée de découvrir de nouvelles victimes potentielles. L’avocat déclare que son client s’est voulu très coopératif dans le cadre de l’enquête aux côtés de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), pour retrouver les personnes qui ont consommé dans son restaurant : «Ils ont passé des heures à essayer de retrouver les gens qui sont passés chez lui à déguster du vin. […] Il assumera et se tient à disposition des enquêteurs.»

«Trop tôt» pour remettre en question les règles hygiéniques

Le restaurateur avait reconnu auprès de la presse qu’une «forte odeur» émanait d’un lot de sardines stérilisées. «D’autres paraissaient saines et ont été servies aux clients», avait-il également déclaré, justifiant sa bonne foi. S’«il n’avait pas conscience d’un risque à ce moment-là», clarifie l’avocat, il défend aujourd’hui son client pour éviter des conclusions hâtives. «Il est trop tôt pour parler d'un non-respect des règles d'hygiène», a-t-il rappelé au quotidien.

Me Stéphane Guitard et son client «attendent les conclusions des experts». Pour rappel, le botulisme est une maladie, qui, si elle est rare, est aussi très grave et mortelle dans 5 à 10% des cas. Son origine vient souvent d'une stérilisation insuffisante des aliments, qui favorise ainsi le développement d’une bactérie toxique à l’homme.

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