En direct
A suivre

Mort de Nahel : le policier mis en cause fait appel de son placement en détention

Nahel, un adolescent de 17 ans, est mort mardi 27 juin, tué par par un tir police après un refus d'obtempérer. [© Reuters]

Le policier soupçonné d'avoir tué le jeune Nahel, mardi matin à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d'un contrôle routier, a fait appel de son placement en détention provisoire, a appris CNEWS ce vendredi 30 juin auprès de son avocat.

L'agent de 38 ans avait été mis en examen pour homicide volontaire ce jeudi 29 juin. Le policier soupçonné d'avoir tué le jeune Nahel, mardi 27 juin au matin à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d'un contrôle routier, a fait appel de son placement en détention provisoire, a appris CNEWS ce vendredi 30 juin auprès de son avocat.

Interrogé hier sur CNEWS, le conseil du policier de 38 ans, Laurent-Franck Liénard avait défendu son client. «Le policier visait vers le bas (...). Il voulait tirer dans les jambes mais la voiture l'a poussé et fait remonter l'arme», avait affirmé son avocat. 

Cette information intervient à la veille des obsèques du jeune homme de 17 ans, et après plusieurs soirées marquées par des pillages, tirs de mortiers et affrontements entre individus et forces de l'ordre à travers la France. 

Ce vendredi 30 juin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé aux préfets l'arrêt des bus et tramways dans toute la France à partir de 21h. Il a également vivement conseillé aux préfets la «prise systématique d'arrêtés d'interdiction de vente et de transport, de mortiers d'artifice, de bidon d'essence, d'acides et de produits inflammables et chimiques», a rapporté le ministère. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités