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Paris : inquiétudes après le passage d'un Rafale qui escortait en fait l'avion de Jean Castex

Le Rafale a été aperçu, escortant un A330 Phénix à bord duquel se trouvaient Jean Castex et Florence Parly.[Christophe SIMON / AFP]

En d'autres circonstances, le passage de ce Rafale, escortant un autre avion dans le ciel au sud de Paris, serait peut-être passé inaperçu. Mais la scène a sans doute pris une autre dimension en ce samedi 11 septembre, 20e anniversaire des attentats du World Trade Center. La situation était pourtant sans danger : il s'agissait d'une démonstration.

A bord du A330 Phénix, un avion ravitailleur, le Premier ministre, Jean Castex, et la ministre des Armées, Florence Parly, étaient simplement raccompagnés jusqu'à la base de Villacoublay, dans les Yvelines.

Tous deux venaient d'assister à des démonstrations à la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), organisées spécialement pour cette date symbolique du 11 septembre et parce que «le Premier ministre est responsable de la Défense aérienne», explique le service communication de l'Armée de l'air.

Au moment de ramener Jean Castex et Florence Parly en région parisienne, les militaires ont «profité du vol pour leur faire une démonstration de ravitaillement au-dessus du centre de la France». Ce qui explique la présence de ce Rafale à leurs côtés.

Sur les réseaux sociaux, des vidéos et photos de la manœuvre ont rapidement fleuri, les témoins de la scène s'inquiétant de la présence de cet avion de chasse dans le ciel. «Evidemment, en Ile-de-France, les avions sont davantage scrutés», reconnait l'Armée de l'air.

Mais, pour l'institution, l'événement n'a absolument rien d'exceptionnel. Ses chiffres indiquent que 350 interventions du même genre ont eu lieu en vol, en 2020. Les Rafales ou les hélicoptère, fréquemment sollicités, ont par ailleurs décollé à 230 reprises l'année dernière, sans sérieuse menace à déplorer. 

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