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Alain Fischer, «Monsieur Vaccin» du gouvernement, prévoit 90 % de vaccinés à l’automne en France

«53 % des Français disposent d'un schéma vaccinal complet», selon Alain Fischer. [© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP / POOL]

Neuf Français sur dix vaccinés d'ici à cet automne. Un objectif qui semble réalisable pour Alain Fischer. Selon le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, atteindre l'immunité collective est possible durant le 4e trimestre de l'année.

«L'immunité collective est atteinte lorsque 90 % de la population des plus de 12 ans est vaccinée ou protégée parce qu'elle a été infectée», a ainsi rappelé Alain Fischer, interrogé sur RTL à ce sujet. D'ici à la fin août, le gouvernement s'est fixé pour objectif d'atteindre les 50 millions de premières doses, alors que le seuil des 40 millions a été franchi avant la fin juillet. Si ce nouveau but est atteint, cela signifie qu'environ 85 % des plus de 12 ans auront bénéficié d'au moins une dose. Dimanche, près de 42,6 millions de personnes avaient reçu au moins une dose.

Alain Fischer a également souligné qu'au regard des chiffres en date du 1er août près de 53 % des Français disposent d'un schéma vaccinal complet. Si «la vaccination avance très vite ces jours-ci, il faut finir de convaincre ceux qui, pour l'instant, ne se sont pas fait vacciner», a-t-il plaidé. D'autant que le variant Delta continue de toucher de plus en plus de personnes. Dimanche, les hôpitaux comptaient 7.581 patients infectés par le Covid contre 6.843 une semaine auparavant. Les services de réanimation accueillaient 1.137 malades gravement atteints contre 886 dimanche dernier.

La pression hospitalière grandit

Une pression hospitalière qui inquiète le gouvernement et les autorités sanitaires pour ce mois d'août. «Presque la moitié des personnes qui sont hospitalisées en réanimation ont moins de 60 ans, ce qui n'était pas le cas au début de l'épidémie, parce qu'il y a moins de sujets vaccinés dans les moins de 60 ans», a souligné Alain Fischer.

«Personne n'est à l'abri d'une infection grave et les non-vaccinés font les formes les plus graves du Covid-19», a ainsi expliqué celui que l'on surnomme le «Monsieur Vaccin» du gouvernement, qui compare la vaccination à un «devoir de protection collective», écartant toutefois l'idée de rendre le vaccin obligatoire même si l'idée d'y recourir n'est pas écartée dans le cas où «malheureusement l'épidémie était encore présente à un niveau élevé et avec une immunité de groupe, non loin d'être atteinte», conclut-il.

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