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Suresnes : tout savoir sur le musée-mémorial du terrorisme imaginé par Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, lors d'une cérémonie au Mont Valérien le 18 juin 2019. Emmanuel Macron, lors d'une cérémonie au Mont Valérien le 18 juin 2019. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Le futur musée-mémorial dédié aux victimes du terrorisme sera installé à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine (92), a annoncé l'Elysée la semaine dernière.

C'est un projet auquel le président de la République Emmanuel Macron tenait tout particulièrement. Lancé en 2018, il a franchi une nouvelle étape, avec le choix de son emplacement.

Un site historique

Et force est de constater que celui-ci n'a pas été choisi au hasard, puisque le futur musée-mémorial sera installé à Suresnes, en banlieue parisienne, «à l'immédiate proximité du Mémorial de la France combattante», selon le communiqué de l'Elysée. Plus connu sous le nom de Mont Valérien.

Il sera en effet implanté «sur le site de l'ancienne école de Plein Air, inaugurée en 1935 pour les enfants tuberculeux, qui accueille actuellement les locaux de l'Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA)», précise l'Elysée, qui souligne que celui-ci doit prochainement déménager à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines (78).

Tous les actes de terrorisme depuis 1974

Une fois fini, ce musée-mémorial couvrira l'ensemble des victimes et des actes de terrorisme depuis 1974, date de l'attentat du Drugstore Publicis à Paris, jusqu'à nos jours.

D'un côté, la partie «musée» accordera une place importante aux victimes, aux survivants, aux blessés physiques et psychiques, aux primo-intervenants ainsi qu'aux aidants de première ligne.

De l'autre, la partie «mémorial» permettra «l'inscription exhaustive» des noms de toutes les victimes françaises du terrorisme, mortes sur le territoire national et à l'étranger.

En chantier à partir de 2022

Si aucune date n'a encore été communiquée au sujet de son ouverture, sinon une inauguration prévue dans le courant de l'année 2027, l'Elysée a déjà fait savoir que la première pierre de l'édifice pourrait être posée «en mars 2022».

Le responsable du projet – l'historien Henry Rousso – n'a pas précisé quelle forme prendrait l'édifice, mais la mairie de Suresnes a de son côté souhaité la «rénovation complète» de ce lieu à l'architecture «si originale».

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