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Anne Hidalgo : accusée d'avoir eu un «emploi fictif», la maire de Paris gagne son procès

La maire de Paris a gagné son procès en diffamation La maire de Paris a gagné son procès en diffamation. [© JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP]

La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a gagné ce mercredi 12 mai le procès en diffamation qu'elle avait engagé à l'encontre d'un journaliste qui l'accusait d'avoir bénéficié d'un «emploi fictif» entre mars 2001 et avril 2002.

L'affaire remonte à octobre 2017. A l'époque, le magazine Capital avait publié un article affirmant apporter «les preuves» qu’Anne Hidalgo aurait bénéficié d'un «emploi fictif», continuant de percevoir un salaire d'inspectrice du travail en chef, versé par le ministère du Travail, alors qu'elle était devenue conseillère de Paris en mars 2001.

1.000 euros d'amende

«Il semble que l'article soit davantage le fruit d'une conviction personnelle» du journaliste, a finalement tranché le tribunal, en lui reprochant notamment de s'être appuyé sur «des rumeurs» et d'avoir «dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression».

Pire, le tribunal estime que le journaliste «n'a pas cherché à savoir auprès des personnes ayant travaillé avec Anne Hidalgo au sein du ministère de la Justice quelle avait pu être la réalité de son activité». Le «bénéfice de la bonne foi» n'a même pas été accordé au journaliste par le tribunal, qui l'a condamné à une amende de 1.000 euros.

Quant à Anne Hidalgo, elle s'est exprimée par le biais de l'un de ses avocats, Me Pierre-Emmanuel Blard. Ce dernier s'est félicité d'une décision «satisfaisante» qui reconnaît «l'atteinte à l'honneur et à la considération portée à la maire de Paris en mettant en exergue le défaut de prudence de l'article publié, les affirmations péremptoires [...] et le manque d'éléments de preuve».

Le tribunal a notamment rappelé que le directeur de cabinet de la ministre de la Justice Marylise Lebranchu au moment des faits, non cité dans l'article, avait affirmé que la maire de Paris – mise à disposition par son administration pour travailler au cabinet de la ministre, dont elle était conseillère technique puis chargée de mission – avait bien exercé sa mission «à plein temps» avec un volume d'heure «particulièrement important».

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