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Starlink : une nouvelle commune française s'oppose au projet d'Elon Musk

Il s’agit du deuxième revers essuyé par le projet d’Elon Musk en France. Il s’agit du deuxième revers essuyé par le projet d’Elon Musk en France.[Philip Pacheco / AFP]

Choisie pour être l'une des bases françaises du projet Starlink de la société SpaceX d'Elon Musk, destiné à fournir une connexion internet haut débit partout dans le monde, la commune de Gravelines (Nord) complique les plans du fantasque milliardaire. Le maire a refusé d'accorder le permis de construire pour les antennes relais au sol que la société veut implanter dans sa ville.

Bertrand Ringot a pris cette décision au motif que l'entreprise partenaire, Centurylink, n'a pas répondu aux demandes de prise en charge financière du raccordement au réseau public d'électricité des neuf antennes de télécommunications qui seraient installées, selon l'arrêté municipal daté du 26 avril.

Dans un courrier du 5 mars, l'édile socialiste avait par ailleurs demandé à l'entreprise de fournir des documents «prévus par les textes», en français, sur l'exposition aux champs électromagnétiques générées pour les personnes travaillant ou vivant à proximité. Il dit n'avoir reçu aucune réponse.

Le maire de cette ville du littoral de 11.000 habitants, proche de Dunkerque, avait pourtant rendu un avis favorable au projet dans un premier temps, avant de se raviser avec un avis défavorable en mars dernier, disant n'avoir «aucune information sur [son] volet sanitaire».

Opposition de deux des trois sites français

Deux options s'offrent désormais à l'entreprise Centurylink, selon Bertrand Ringot : déposer un nouveau permis de construire, avec des modifications, ou contester en justice l'arrêté municipal.

Gravelines est le deuxième des trois sites français choisis pour accueillir des antennes de Starlink - qui doivent à terme communiquer avec les milliers de satellites que SpaceX est en train de mettre en orbite à une basse altitude - à s'opposer au projet. S'il a été accepté par la municipalité de Villenave d'Ornon (Gironde), il a été rejeté en février dernier par le conseil municipal de Saint-Senier-de-Beurvron, un petit village de 350 habitants dans la Manche, par manque d'informations, notamment sur les risques pour la santé.

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