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Image de la police, réponse pénale, formation... Tout savoir sur le Beauvau de la sécurité

Les syndicats de police et les représentants de la gendarmerie seront réunis ce lundi 25 janvier autour de Gérald Darmanin pour se faire présenter la feuille de route du «Beauvau de la sécurité». Alors que les force de l’ordre affichent leur mal-être et sont pointées du doigt par une certaine partie de la population, cette journée inaugurale est attendue.

Le ministère de l’Intérieur va d’abord expliquer la forme que prendra ce Beauvau de la sécurité. Il devrait s’agir d’une grande concertation qui durera jusqu’à mai, où de très nombreux acteurs et experts de la sécurité, mais aussi des maires et des parlementaires (en plus des représentants policiers et des gendarmes), se réuniront tous les quinze jours pour des «grands débats».

Alliance et Unsa, deux des principaux syndicats de police, qui avaient un premier temps affiché leur intention de boycotter les discussions, seront finalement là. Des engagements ont déjà été obtenus auprès du ministre Darmanin, comme la création d’un observatoire de la réponse pénale, qui doit voir le jour le 1er juillet prochain. La question des peines prononcées contre les délinquants et qu’ils effectuent réellement, par rapport à celles prévues par la loi, fait en effet partie des problèmes soulevés par les forces de l’ordre. Ces dernières réclament également que soient sanctionnées automatiquement (via une peine plancher) les personnes coupables d’agression à leur encontre.

Le lien population/police très observé

Les «sept péchés capitaux» de la police, énoncés par Gérald Darmanin en novembre, seront évidemment de la partie : formation initiale et continue, encadrement, moyens humains, moyens matériels, utilisation de vidéos, réforme de l’IGPN et, évidemment, lien population/forces de l’ordre. Ce dernier point sera particulièrement scruté, alors qu’il produit de nombreux débats au sein de l’opinion publique.

Le syndicats dénoncent des policiers «jetés en pâture» par certains responsables politiques ou personnalités publiques. «Dire qu’il y a du racisme, de la discrimination et des violences systémiques, c’est-à-dire volontairement organisés par la police, est complètement faux», s’insurge à Cnews Denis Jacob, d’Alternative Police. «En parlant de contrôle au faciès, Emmanuel Macron a mis le feu au poudre», abonde Olivier Hourcau, d’Alliance. «Il faut arrêter de stigmatiser les policiers et redorer leur image».

Il sera également question de restructurer l’institution pour améliorer son efficacité, mais aussi de répondre au mal-être des agents, en abordant le sujet des suicides.

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