Le défenseur de Naples, Kalidou Koulibaly a été victime de cris racistes pendant le match perdu par son équipe, face à l'Inter, à Milan, samedi.
«On a demandé trois fois la suspension du match et il y a eu trois annonces. Mais le match a continué», a affirmé l'entraîneur de Naples, Carlo Ancelotti sur le chaîne Sky.
Le joueur a été la cible de cris de singe, à plusieurs reprises pendant la rencontre. Il a été exclu à un quart d'heure de la fin du match pour deux cartons jaunes coup sur coup. «Le joueur était nerveux, son état d'esprit n'était pas des meilleurs. C'est un joueur très correct et très professionnel. Ça n'est pas son genre, mais il y a eu ces cris tout le match», a souligné l'entraîneur. «Ça n'est pas bon, ni pour nous, ni pour le football italien».
«La solution existe. Il faut interrompre le match. Il faut juste savoir quand, à partir de combien d'annonces. Et si on ne sait pas, alors la prochaine fois, c'est nous qui nous arrêterons», a ajouté Carlo Ancelotti.
«je suis fier de la couleur de ma peau»
Après la rencontre, Kalidou Koulibaly s'est exprimé en italien, sur Twitter. «Déçu de la défaite et surtout d'avoir abandonné mes frères. Mais je suis fier de la couleur de ma peau. D'être Français, Sénégalais, Napolitain. D'être un homme», a-t-il affirmé.
Mi dispiace la sconfitta e sopratutto avere lasciato i miei fratelli!
Però sono orgoglioso del colore della mia pelle. Di essere francese, senegalese, napoletano: uomo.
#InterNapoli 1-0
#KK26 #famiglia#ForzaNapoliSempre
#DifendoLaCittà pic.twitter.com/f9q0KYggcw— Koulibaly Kalidou (@kkoulibaly26) 26 décembre 2018
De son côté, Faouzi Ghoulam, coéquipier algérien de Koulibaly a lui aussi réagi sur le réseau social. «Cela fait mal d'entendre des chants racistes envers mon frère, le reste n'est que secondaire. Il ne reste seulement que de la tristesse».
Fa male ascoltare versi razzisti rivolti a un fratm. Tutto il resto è secondario. Resta soltanto tanta amarezza comunque #forzanapolisempre
Cela fais mal d’entendre des chants racistes envers mon frère, le reste n’est que secondaire
Il ne reste seulement que de la tristesse pic.twitter.com/wm83mFW3eg— ghoulam faouzi (@GhoulamFaouzi) 26 décembre 2018