Loin de se la couler douce au bord d'une piscine, la majorité des candidats de la dernière saison Top Chef carburent en cuisine cet été. Dans des structures éphémères ou dans leur propre établissement, ils régalent leur public.
Mory Sacko
L’ancien second de Thierry Marx, Mory Sacko, planche sur l’ouverture de son propre restaurant pour la rentrée. En attendant, on pourra retrouver sa cuisine branchée sur le parvis du Palais de Tokyo. Ouvert jusqu’au 15 octobre prochain, Edo comporte au menu des plats street food ouverts sur le monde, et plus particulièrement sur le Mali et le Japon (cold pépé soup, tempura saumon teriyaki, etc.)
Edo, Parvis du Palais de Tokyo. 13, avenue du Président-Wilson (Paris 16e), jusqu’au 15 octobre 2020
©chrissaunders/untold
Mallory Gabsi
Après avoir régalé les parisiens dans une friterie (très) éphémère, le Belge de 23 ans cuisine en ce moment pour un restaurant très couru dans le sud de Bruxelles en Belgique. Il s’agit de Greenhouses à Rhode-Saint-Genèse. Il faut compter 115 euros par personne pour le menu (boissons non comprise). Tout est complet jusqu’au 23 aout mais une nouvelle semaine a été ajoutée, 1er au 13 septembre.
Greenhouses by ID event, Rhode-Saint-Genèse
©Marie Etchegoyen/M6
Diego Alary
C’est Jean Imbert qui a fait appel à lui. Diego Alary, plus jeune candidat de la dernière saison, sévit en cuisine à ToShare, nouveau restaurant dont tout le monde parle à Saint-Tropez depuis le début de l’été. Dans le jardin de l’hôtel White 1921, on déguste des nems à la langoustine, des chirashi de thon rouge, un avocat au jaune d’œuf mariné… Il se murmure que le concept se déclinera sous peu à Paris. Diego Alary sera-t-il de la party ?
ToShare, place des Lices, Saint-Tropez
David Gallienne
Le grand vainqueur de la dernière édition de Top Chef s’accorde peu de répit. Son restaurant étoilé le Jardin des Plumes est ouvert toute la semaine, du mercredi au dimanche, midi et soir. La cuisine tourne à plein régime. D’ailleurs, une nouvelle carte vient de voir le jour. Les menus vont du simple petit jardin (55€) en trois services à l’impressionniste (115€) en six services. Il y sera question de langoustine piqué au yuzu, de coquelet aux saveurs d’orient, ou encore de camembert de Normandie « tout en légereté ».
Le Jardin des Plumes, 1, rue du Milieu, Giverny
©YvanMoreau
Gianmarco Gorni
A deux pas du Cirque d’hiver, Goguette affiche souvent complet. On s’y presse autant pour sa carte des vins 100% nature (près de 150 références tout de même) que pour ses petits plats préparés par Gianmarco Gorni. Cet italien est réputé pour ses terrines en tout genre mais aussi ses sa street food parfois agrémentée de truffe.
Goguette, 108, rue Amelot, Paris 11e
Jordan Yuste
Le chef au caractère bien trempé Jordan Yuste est quant à lui à Sète. Il propose toujours ses menus « à l’aveugle » le mid et le soir. Pas de carte donc, juste des plats inspirés par le chef en fonction de « l’arrivage ». Son approche, loin des canons classiques de la gastronomie, séduit toujours autant. Depuis peu, un petit frère a vu le jour. Le French Farmer est au numéro voisin. On y déguste des burgers de viande maturé.
L’Arrivage, 13-15, rue André Portes, Sète