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Crack à Rennes : les riverains inquiétés par la présence de toxicomanes

Un important trafic de crack envahit la ville de Rennes depuis plusieurs mois malgré les efforts déployés par les autorités pour le contrôler, mettant en danger la population locale.

Dans le quartier du Blosne à Rennes, le square du Galici, entouré de trois grandes tours et suffisamment étendu et arboré pour que le deal se fasse en toute discrétion, est devenu un lieu alarmant de vente de crack dans la ville depuis près d'un an.

Ce point de deal, tantôt installé dans les halls des immeubles, tantôt à l'extérieur, est le seul en activité à Rennes. Il est en constante mobilité, s'adaptant à la présence ou à l'absence policière. Avec environ 60 clients par jour, le trafic semble prospérer malgré les efforts des autorités.

une menace pour les habitants de rennes

Les habitants du quartier vivent dans l'appréhension de rencontrer des personnes en manque de cette drogue très addictive. «J'ai constaté qu'il y a des personnes égarées, on se demande ce qu'elles font. Je préfère fuir le regard», a témoigné auprès de CNEWS une habitante. 

En effet, une personne droguée au crack peut présenter un comportement imprévisible et violent, être agressive envers elle-même ou envers autrui, avoir des hallucinations, se mettre en danger en prenant des décisions dangereuses, ou encore commettre des actes criminels pour obtenir sa dose.

un trafic à ciel ouvert

Les tarifs sont affichés de manière explicite sur la palissade du chantier voisin. «Le crack, c'est l'argent pauvre», a expliqué Anthony Grelet, du syndicat de police Alliance 35. «Le gramme de coke se vend entre 160 et 170 euros, tandis que la dose de crack ici est à 10 euros.

«Il y a toutes sortes de clients ; des étudiants, des cadres, et même des mamans en landau qui viennent chercher leur dose», a-t-il poursuivi. 

Rennes n'est pas la seule ville de l'ouest à être concernée par ce fléau. Des dealers de crack ont été repérés ces derniers mois dans d'autres villes telles que Nantes, Alençon, Le Mans ou Lorient, ce qui suscite des inquiétudes croissantes parmi les autorités et les habitants.

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