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Kaaris : jugé pour violences conjugales, le rappeur a été relaxé

Pour sa part, Kaaris a nié ces violences et a déposé plainte pour «dénonciations calomnieuses». [SIA KAMBOU / AFP]

Le rappeur Kaaris a été relaxé ce vendredi 10 novembre par le tribunal d’Évry-Courcouronnes, en Essonne, pour des faits de violences présumées sur son ex-compagne à la suite d’une séparation orageuse. Les faits remontaient au 19 janvier 2021.

Ce vendredi 10 novembre, le rappeur Kaaris a été relaxé par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes (Essonne) pour «violences sur conjoint» en récidive sur fond de séparation orageuse.

L’homme, originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis), était visé par une plainte déposée par son ex-compagne, Linda P., le 7 juillet 2022, pour des violences remontant au 19 janvier 2021. Poursuivi pour violence suivie d’incapacité supérieure à 8 jours, il risquait 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

En relaxant Kaaris, Okou Gnakouri de son vrai nom, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. L'homme de 43 ans a assuré devant le juge unique du tribunal qu'il n'avait jamais été violent envers les femmes, un tel comportement étant contraire à ses valeurs de père de famille.

Linda P., convoquée et absente à l'audience ce vendredi, a été condamnée à 2 mois d'emprisonnement avec sursis pour dégradations légères sur le véhicule de la conjointe actuelle de Kaaris, Marion P. Cette dernière, visée par une enquête pour non-assistance à personne en danger, a également demandé un euro symbolique de dommages et intérêts.

Une séparation orageuse

À la suite de la plainte, une enquête préliminaire avait été ouverte à Évry et Kaaris avait été placé en garde à vue une première fois en septembre 2022 puis une seconde fois en novembre de la même année.

D’après le Parisien, l’histoire a commencé par l’irruption de l’ex-compagne du rappeur au domicile de Kaaris, où il se trouvait avec Marion P. sa nouvelle compagne. Linda P. aurait ensuite cassé le rétroviseur de la Fiat 500 de la compagne de l'artiste. C’est alors que le rappeur de Sevran serait sorti de la maison et aurait violemment agressé son ex-compagne.

Selon le récit de cette dernière, il l’aurait bousculée et forcée à se rendre dans le garage avant de fermer la porte derrière et de la frapper à coups de pied et de poing. Kaaris aurait ensuite mis au sol son ex-compagne par une balayette. Puis, le rappeur l’aurait poussé en dehors du garage avant de jeter derrière elle ses ongles arrachés.

Pour sa part, Kaaris a nié ces violences et avait déposé plainte pour «dénonciations calomnieuses». Dans celle-ci, consultée par l’AFP, le rappeur accuse la plaignante d’avoir «orchestré de toutes pièces les faits de violence qu’elle a par la suite dénoncés à l’autorité judiciaire» pour «exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière».

«La bataille contre les violences faites aux femmes est un combat noble qui mérite toute l'attention de la société et je suis du côté des femmes qui souffrent dans cette lutte», a réagi Kaaris sur X (ex-Twitter) à l'issue du verdict. «Aujourd'hui j'ai été relaxé de ce pourquoi on m’accusait injustement, je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenu dans cette épreuve que j'ai traversée Dieu merci la vérité est sortie».

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