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Amazonie : un quart de l’écosystème a été détruit

Les causes de cette destruction seraient multiples et notamment liées à la déforestation et au trafic de drogue. [DOUGLAS MAGNO / AFP]

L’Amazonie en alerte rouge. Des dirigeants indigènes réunis à Lima (Pérou) ont tristement indiqué que 26% de l’écosystème était irréversiblement détruit.

Le poumon de la planète s’essouffle. Réunis à Lima (Pérou), des dirigeants indigènes ont alerté sur l’écosystème de l’Amazonie qui aurait été détruit à hauteur de 26%. Les causes seraient multiples et liées à la déforestation, au narcotrafic et à la contamination.

Gregorio Mirabal, à la tête de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica), qui représente 3,5 millions d’indigènes habitant dans cette région, s’est montré alarmant quant à l’évolution de la situation. «C'est une alerte rouge nous disant que, si nous ne faisons rien maintenant, nous n'atteindrons pas les objectifs de développement de 2030 ni ceux des grands accords conclus à la COP de Glasgow».

Le reste de l’Amazonie en quête de protection

Le rapport émanant du 5e sommet des Peuples indigènes a urgé sur la nécessité que les 74% de l’Amazonie restants nécessitaient une protection immédiate.

Néanmoins, certains acteurs ne respecteraient pas leurs engagements. «Les gouvernements ont dit qu'ils sauveraient l'Amazonie, mais au vu de ces chiffres, force est de constater qu'ils ne tiennent pas leurs promesses», a affirmé le chef du peuple Wakuenai Kurripaco.

Selon Gregorio Mirabal, il existe dans cette région du monde quelque 511 peuples autochtones et 500 langues différentes y sont pratiquées. 

Pour rappel, les neuf pays amazoniens sont le Pérou, le Brésil, l'Equateur, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie, la Guyane, la Guyane française et le Suriname. 

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