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The Buccaneers : tout savoir sur la nouvelle série d'Apple TV+ comparée à «La Chronique des Bridgerton»

C’est à partir du 8 novembre prochain qu’il sera possible de découvrir «The Buccaneers» sur Apple TV+, la série adaptée de la série de romans éponymes d’Edith Wharton, qui suit le destin de cinq jeunes américaines envoyées en Angleterre pour y trouver un mari.

D’un continent à l’autre. Déclinée en 8 épisodes, la première saison de «The Buccaneers» sera lancée sur Apple TV+ à partir du 8 novembre prochain. Adaptation de la série de romans éponymes d’Edith Wharton – qui est morte avant d’avoir terminé son œuvre, considérée comme l'une des plus remarquables de sa carrière d’auteure – elle plonge les téléspectateurs au cœur de la ville de New York dans les années 1870.

Et plus précisément dans une période appelée le «Gilded Age», un moment de l’histoire américaine marquée par la prospérité générée par la reconstruction après la guerre de Sécession, mais aussi le creusement des inégalités.

Un voyage pour un mariage

On y suit l’histoire d’Annabelle «Nan» St. George, la plus jeune sœur d’une famille qui vient de faire fortune en bourse. Leur mère ignore tous des codes de la bourgeoisie new yorkaise, et ne sait pas comment faire en sorte que ses filles soient invitées aux bals et aux galas qui permettent aux jeunes gens de la haute société de se rencontrer. Elle décide dès lors d’embaucher Laura Testvalley, une gouvernante anglaise qui va lui proposer d’envoyer dans son pays ses deux progénitures, Annabelle et Virginia, ainsi que trois autres filles dont les familles viennent de s’enrichir en Angleterre. Là-bas, elles seront amenées à rencontrer des jeunes hommes de l’aristocratie britannique cherchant à se marier.

La série suivra les aventures des cinq jeunes femmes lors de leur périple en Angleterre. Pour Annabelle, le choix sera difficile entre Guy Thwaite, fils d’un baronnet, et le Duc de Tintagel. Elle permet également d’explorer les différences culturelles entre les Américains et les Britanniques, où l’aristocratie doit se plier à des normes sociales strictes. Heureusement, la gouvernante Laura Testvalley sera présente pour les guider dans un monde qui leur est totalement inconnu.

Un récit inspiré

Contrairement au livre «Sanditon» de Jane Austen, ou «La Chronique des Bridgerton» de Julia Quinn, dont l’action se déroule à la période de la Régence anglaise (1795-1837), «The Buccaneers» d’Edith Wharton plante son décor à la fin du 19e siècle, et s’inspire directement de l’enfance de l’auteure à New York, où elle est née en 1862. Celle-ci avait commencé à écrire dès son adolescence. Une passion découragée par sa famille, dont la richesse datait de l’ancien monde, qui souhaitait la voir suivre le parcours classique de l’époque. À savoir trouver un mari, faire des enfants, et devenir femme au foyer.

Ses premières œuvres, poèmes et autres nouvelles, seront publiées sous un pseudonyme. Elle se pliera aux règles qui lui sont imposées des années durant, avant que la société n’évolue. Et elle avec. Elle publiera son premier ouvrage «Chez les heureux du monde» en 1905, à 43 ans, avant de partir s’installer à Paris deux ans plus tard. Elle divorcera de son mari en 1913, remportera le prestigieux prix Pulitzer pour le livre «Le temps de l’innocence» publié en 1920, couvrira la Première Guerre mondiale depuis la France, où elle fréquentera les plus grands noms de la littérature de l'époque. Avant de rendre son dernier souffle en 1937 à l’âge de 75 ans, dans sa demeure de Pavillon Colombe, à Saint-Brice, dans le Val d’Oise.

Un casting de premier choix

Dans l’adaptation en série télévisée de «The Buccaneers», pilotée par Katharine Jakeways, et réalisée par Susannah White, les téléspectateurs retrouveront à l’écran Kristine Froseth dans le rôle d’Annabelle, Christina Hendricks (Mad Men) dans celui de sa mère.

Imogen Waterhouse jouera la grande sœur, Virginia St. George, Josie Totah et Aubri Ibrag seront les sœurs Mabel et Elizabeth Elmworth, tandis qu’Alisha Boe prêtera ses traits au personnage de Conchita Closson.

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