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«Les apparences», «Blackbird», «Lux Æterna» : voici les 3 films à voir ce mercredi 23 septembre

L'actrice Karin Viard est machiavélique dans le nouveau film de Marc Fitoussi, «Les apparences». [© SND]

Le thriller psychologique «Les apparences» avec Karin Viard et Benjamin Biolay, le drame familial «Blackbird» servi par un casting cinq étoiles, et le projet expérimental de Gaspar Noé, «Lux Æterna»... Voici les trois longs-métrages à découvrir au cinéma dès ce mercredi 23 septembre.

«Les apparences», de Marc Fitoussi

Evelyne (Karin Viard), qui préfère se faire appeler Eve, a une sainte horreur de la classe populaire, ce milieu modeste qu’elle a réussi à fuir en épousant Henri (Benjamin Biolay), un brillant chef d’orchestre, qui lui permet de profiter avec leur fils adopté d’une existence dorée à Vienne. Elle gère d’une main de maître tous les dîners mondains, jongle tout sourire entre ses activités à l’Institut français et ses rendez-vous chez le coiffeur, joue les commères avec ses amies bourgeoises, et tente de préserver coûte que coûte son statut de privilégiée. Mais ce quotidien confortable vole en éclats le jour où Eve découvre en subtilisant le portable de son conjoint que ce dernier la trompe avec la maîtresse d’école (Lætitia Dosch), une femme fantasque bien loin de ce qu’elle est et de son attitude à vouloir tout contrôler. Dès lors, cette épouse trahie va échafauder un plan machiavélique pour faire tomber sa rivale sans perdre de sa superbe, mais se retrouvera elle-même piégé par un jeune homme séduisant rencontré par hasard dans un bar de la ville. Cette comédie de mœurs qui dissèque la vie de ces expatriés nageant en apparence dans le bonheur, vacille vers le thriller psychologique et le polar - rappelant l’univers grinçant des films de Claude Chabrol - où tous les personnages sont emportés dans une valse folle.

«Blackbird», de Roger Michell

Mourir dans la dignité. Voilà ce que souhaite Lily, victime d’une maladie dégénérative incurable qui la ronge depuis des mois. Avec son mari Paul (Sam Neill), cette mère en phase terminale incarnée par Susan Sarandon - qui signe là une performance bouleversante -, convoque chez elle toute sa famille pour un week-end pendant lequel elle a prévu de leur annoncer la terrible nouvelle. A l’issue de ces deux jours passés ensemble, Lily mettra un terme à ses souffrances en optant pour un suicide assisté, méthode illégale dans la plupart des états américains. Si la principale intéressée semble déterminée, ses proches ne sont quant à eux pas tous prêts à lui faire leurs adieux. Et notamment chez ses deux filles, jouées par Kate Winslet et Mia Wasikowska, aux caractères et aux parcours de vie différents. Au coeur de cette réunion familiale, les non-dits et les rancoeurs se mêleront aux regrets. Auteur entre autres de «Coup de foudre à Notting Hill», Roger Michell délaisse ici la comédie romantique pour un drame familial touchant et souvent larmoyant qui traite d’un sujet lourd encore et toujours d’actualité.

«Lux Æterna», de Gaspar Noé

A l’origine, Gaspar Noé, dont le film «Irréversible» est ressorti dans une version chronologique cet été, a été approché par la maison Yves Saint-Laurent pour faire un court-métrage de commande. Un projet devenu finalement un moyen-métrage expérimental mettant en scène Béatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg, deux égéries de la marque. Dans «Lux Æterna», la première réalise son premier film sur des sorcières promises au bûcher. La seconde en est l’interprète star. En coulisses, le tournage vire au cauchemar. Usant de la stroboscopie lumineuse (déconseillée aux épileptiques) pour rendre compte du chaos ambiant, le cinéaste inclassable ose jouer avec le cadre et l’image, ce qui plongera les spectateurs dans un état hypnotique. 

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