Ce lundi 13 novembre, le PDG de Coca-Cola Europacific Partners a annoncé des hausses de tarifs pour ses produits, de 7% en moyenne.
Les prix s'envolent au rayon sodas. Ce lundi 13 novembre, le PDG de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP), François Gay-Bellile, a annoncé une hausse moyenne des prix bruts de 7%. Elle concerne tous les produits de l'entreprise, «mais à des degrés divers».
Auprès du Parisien, François Gay-Bellile développe : cela ne veut pas dire que tous «augmenteront d'autant (de 7%, ndlr)» puisque la CCEP compte «négocier ce chiffre avec la grande distribution» et que chaque distributeur est libre de faire plus ou moins de marge.
L'entreprise est l'embouteilleur et le distributeur du Coca-Cola mais aussi du Sprite et du Fanta en Europe. Sachant que la multinationale affiche un chiffre d'affaires à +12,5% malgré «le climat capricieux cet été», cette hausse de 7% est jugée difficile à entendre.
Coca-Cola en position de force
Mais le PDG du CCEP se défend, arguant qu'«il y a encore pas mal d'inflation». «Certes, les emballages (plastique et aluminium notamment), qui avaient atteint des sommets, ont légèrement baissé. Mais le sucre est toujours en forte hausse, comme les salaires - que nous avons réévalués de 5% en 2023».
Il estime que la hausse des prix ne fera pas «une énorme différence» pour les consommateurs occasionnels de sodas et, selon lui, les habitués pourront compter sur des promotions régulières.
A l'approche des négociations entre distributeurs et industriels de l'agroalimentaire, prévues en décembre, Coca-Cola sait surtout être en position de force : ses boissons sont des produits «phares» dont les distributeurs peuvent difficilement se passer.