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«Demandez Angela» : quel est ce dispositif pour les victimes de harcèlement lancé à Grenoble ?

Avec le nom de code «Angela», les Grenobloises peuvent se mettre en sécurité dans les établissements qui ont mis en place le dispositif. [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Depuis cette semaine, le dispositif «Demandez Angela» a été lancé dans certains commerces et bars de Grenoble. Ce nom de code permet aux femmes victimes de harcèlement de demander de l’aide aux patrons et employés des établissements participant à l’opération.

Un prénom pour sauver des vies. Le dispositif «Demandez Angela» a posé ses valises à Grenoble cette semaine. 135 établissements de la ville ont accepté de mettre en place cette opération. En participant, le personnel s’engage à venir en aide aux femmes victimes de harcèlement de rue, si elles leur demandent «Angela».  

formation du personnel 

Déjà instauré dans de nombreuses villes de France depuis 2019, le dispositif permet désormais aussi aux Grenobloises de bénéficier d’aide en cas de harcèlement moral ou physique, en prononçant le nom de code «Angela». Issu d’un partenariat entre la municipalité et l’association «Issue de Secours», le dispositif a été accepté par 135 établissements de Grenoble. Pour pouvoir le mettre en place, les patrons et employés doivent suivre une formation, accessible sur Internet. L'objectif est de leur apprendre les réactions à avoir et les méthodes pour déclencher une intervention discrète et efficace, en cas de prononciation du nom de code par une victime. 

Efficacité évaluée en automne 2024  

Afin d’informer les victimes de l’adhésion des établissements au dispositif, une pastille signalant le nom de code et un espace sécurisé devra être collée sur la devanture. Sur les 135 commerces et bars grenoblois qui ont accepté, seuls deux bars et un café ont, pour le moment, reçu leur autocollant.  

Le dispositif, né en Angleterre en 2016, a pour objectif de protéger les personnes confrontées à des situations dangereuses lors des sorties nocturnes. Son efficacité sera évaluée à l’automne 2024.    

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