Le tribunal a condamné une médecin régulatrice du SAMU à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire, après la mort d’une petite fille dont la mère avait appelé les secours.
Le parquet de Saint-Brieuc a révélé ce vendredi 17 mai la condamnation d’une médecin régulatrice du SAMU, à un an de prison avec sursis, pour homicide involontaire.
La professionnelle de santé de 62 ans n’avait pas traité correctement l’appel d’une mère au sujet de sa fille, ce qui avait entraîné la mort de cette dernière, âgée de 7 ans.
«À titre de peine complémentaire, le tribunal lui a interdit d’exercer la profession de médecin régulateur du SAMU à titre définitif», a indiqué le procureur de la République Nicolas Heitz.
«Sur l’action civile, les parents de l’enfant ont été reçus en leur constitution de partie civile. Le tribunal s’est déclaré incompétent pour statuer sur la réparation du préjudice découlant de la faute commise par le médecin dans l’exercice de ses fonctions», a-t-il complété.
Deux jours de vomissements
En janvier 2017, la petite fille avait été retrouvée morte dans son lit au petit matin, à son domicile de Lohuec (Côtes-d’Armor), après deux jours de vomissements et de maux de ventre, avait relaté Ouest-France à l’époque.
Le décès était survenu au lendemain de l’appel de sa mère à la régulatrice du SAMU.